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Réforme de la formation professionnelle

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La ministre du travail, Muriel Pénicaud, a annonçé le 5 mars 2018, une "réforme systémique" de la formation professionnelle avec 12 mesures concrètes pour permettre à la formation professionnelle de mieux répondre aux grands défits de demain. En effet, on estime que 50 % des emplois seront transformés dans les 10 ans qui viennent, 10 à 20 % seront créés, autant vont peut-être disparaître. Le marché de l’emploi repart, les entrepreneurs doivent trouver des compétences. D’ici 10 ans, 1 métier sur 2 sera transformé. Les réformes de la formation professionnelle et de l’apprentissage doivent permettre de préparer aux métiers de demain.

Concrètement, à partir du 1er janvier 2019, le compte personnel de formation (CPF) sera crédité de 500 euros par an, plafonné à 5 000 euros au bout de 10 ans. Pour les personnes peu qualifiées, le CPF atteindra 800 euros par an (plafonné à 8 000 euros).

Il n’y aura plus qu’une seule cotisation formation et elle sera collectée par les Urssaf. Les entreprises et les branches professionnelles pourront s’appuyer sur des opérateurs de compétences, qui remplaceront les OPCA, pour anticiper la transformation des métiers, bâtir une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences et construire leur plan de formation.

Une agence nationale, France compétences, remplacera les trois instances de gouvernance actuelles (FPSPP, Cnefop, Copanef). France compétences sera en charge de la régulation de la qualité et des prix des formations, notamment les coûts contrats des formations en alternance.

Les salariés comme les demandeurs d’emploi pourront choisir et payer eux-mêmes, avec leur CPF, leur formation : l’application numérique CPF leur permettra de connaître toutes les formations disponibles, les taux d’insertion et de satisfaction de ces formations, de s’inscrire en formation et de payer la formation. L’organisme de formation sera directement payé par la caisse des dépôts et consignations.

Dossier de presse