Accueil Moteur de recherche

Prévenir les risques psycho-sociaux : personnes âgées désorientées (CCAS de Meudon)

A+A-

Les agents qui accompagnent les personnes âgées en perte d'autonomie dans les Services à Domicile gérés par les CCAS et CIAS sont soumis par leur activité à des contraintes physiques et psychologiques importantes liés à leurs conditions d’exercice, auxquelles s’ajoutent des facteurs organisationnels ou humains, source de nombreux risques : turnover, absentéisme, risques psychosociaux, Troubles Musculo-Squelettiques (TMS)...

L’analyse de ces risques et surtout la façon dont les CCAS/CIAS s’en sont emparés pour y remédier sont riches d’enseignements. Dans le cadre de sa convention avec la Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie (CNSA), l’Union Nationale des Centres Communaux d'Action Sociale (UNCCAS) s’est engagée à modéliser quelques-unes des initiatives portées par des CCAS et qui pourraient être inspirantes pour d’autres, afin que ces derniers ne partent pas « de zéro ».

A travers l'exemple du CCAS de Meudon, l'Unccas présente une publication intitulée : "Prévenir les risques psychosociaux. Modélisation d'expérience : développer une démarche spécifique sur la personne âgée désorientée", janvier 2018.

Quel bilan pour le CCAS de Meudon ?

  • Pour le SAAD : travail sur la prévention des risques psycho sociaux du service (plan de formation intégrant les outils de prévention mis en place visant à réduire le nombre d’arrêts de travail liés aux troubles psycho-sociaux) ; professionnalisation du service sur les personnes désorientées et amélioration de la qualité du service ; reconnaissance du pôle senior par la population (fidélisation des bénéficiaires) et par les institutionnels (contractualisation accrue avec les financeurs).
  • Pour les aides à domicile : professionnalisation et plus grande autonomie des agents ; changement de regard sur la personne âgée, amélioration du « bien-être » des agents en intervention et meilleure gestion des situations à domicile,  amélioration des relations entre les agents et moindre isolement de l’agent.
  • Pour le bénéficiaire : amélioration de la relation avec le bénéficiaire et relation avec la famille facilitée ; « mieux être » de la personne âgée à son domicile ; moins de refus des bénéficiaires sur certaines intervention ou en cas de changement d’agent.

Modélisation d'expérience UNCCAS - CCAS de Meudon (92)